Isolation des combles / rampants

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Isolation des combles

La première méthode est la projection d’isolant sous forme de flocons grâce à une machine soufflante. Les isolants les plus fréquemment utilisés dans ce cas sont la laine de verre et la ouate de cellulose. L’intérêt de cette technique est qu’elle est simple à mettre en œuvre, en particulier dans les combles difficiles d’accès (trappe étroite ou faible hauteur sous toiture).

Isolation des combles

Le second procédé pratiqué consiste à appliquer de la laine minérale en rouleaux sur le plancher. Cette technique est possible lorsque les combles sont accessibles. Deux couches d’isolant entrecroisées sont posées l’une sur l’autre, de façon à obtenir la résistance thermique souhaitée. On élimine ainsi tout pont thermique aux jonctions entre rouleaux.

Isolation des sous-sols

Troisième technique : la pose sur le plancher d’un isolant en panneaux, par exemple en polyuréthane. Les matériaux peuvent avoir un pouvoir isolant supérieur, d’où une moindre épaisseur nécessaire. L’inconvénient est le coût plus élevé et les difficultés de mise en œuvre, particulièrement pour assurer la continuité de l’isolation avec celle des murs.

L’épaisseur d’isolant à appliquer est encadrée par la réglementation et les conditions d’accès aux aides, elles-mêmes basées sur les caractéristiques de chaque isolant. L’objectif est d’apporter à la couche isolante la résistance thermique suffisante pour assurer les performances attendues.

Chaque isolant a son propre coefficient de conductivité thermique lambda (λ). Plus sa valeur est petite, plus la capacité isolante du matériau est grande, et plus l’épaisseur nécessaire pour obtenir la résistance thermique souhaitée est réduite.

La réglementation impose une résistance thermique minimale en rénovation (4,8 m²K/W pour l’isolation du sol des combles, par exemple). Or cette valeur est insuffisante pour bénéficier des aides de l’État (minimum 7 m²K/W). Ce sont donc les critères techniques d’attribution des aides qui prévalent dans le dimensionnement de votre isolation.

Isolation des combles

La méthode consiste à poser entre et au-dessous des chevrons de la toiture deux couches croisées d’isolants. L’installation d’une membrane pare-vapeur sur la face intérieure de l’isolant est indispensable pour éviter tout transfert de vapeur d’eau. L’ensemble est ensuite recouvert d’un parement intérieur (plaques de plâtre, par exemple).

L’isolant peut se présenter en rouleaux, en panneaux semi-rigides ou en vrac. Les combles étant habitables, le choix du matériau doit tenir compte du confort d’été. Plusieurs isolants sont proposés sur le marché. Les laines de verre ou de roche sont fréquemment choisies en raison de leur bon rapport qualité / prix et de leur simplicité d’installation. Les matériaux synthétiques (polyuréthane, polystyrène…), sont plus performants en hiver, mais également plus chers. Ils sont en revanche moins efficaces en protection contre la chaleur.

Isover-IBR300

Les matériaux biosourcés (fibre de bois, laine de chanvre, liège…) affichent des performances intermédiaires ou équivalentes à celles des laines minérales contre le froid. Leurs coûts sont généralement supérieurs, mais ils assurent un bon confort d’été. Enfin, la ouate de cellulose, issue de papier recyclé, affiche une efficacité et des coûts légèrement inférieurs aux laines minérales en hiver. Ses performances estivales sont en revanche meilleures.

Isover Comblissimo

Dans le cas du vrac, le matériau est soufflé à l’intérieur de caissons ou de sacs étanches. Il est alors important de veiller à ce que la densité d’isolant soit suffisante pour atteindre la résistance thermique nécessaire. Cela permet aussi de prévenir le tassement et l’apparition d’irrégularités, sources de ponts thermiques.

d’économie d’énergie