Dans le cadre de la préparation de la planification écologique, le gouvernement a annoncé le 5 juin qu’il lançait une nouvelle consultation publique. Celle-ci porte sur la réduction des émissions de carbone dans le secteur du bâtiment. L’objectif principal est de trouver des solutions de chauffage durables qui permettront à la France d’atteindre ses objectifs climatiques. Cette consultation se poursuivra jusqu’au 28 juillet 2023.
L’ensemble des acteurs du bâtiment sont invités à y participer. Cela comprend :
- Élus
- Fabricants et distributeurs de chaudières
- Transporteurs et distributeurs de gaz
- Énergéticiens
- Fabricants d’autres systèmes de chauffage
- Professionnels du bâtiment
- Installateurs et professionnels de la maintenance
- Associations de consommateurs
- Associations de collectivités
- Acteurs du dispositif des certificats d’économies d’énergie
- Acteurs du logement
- Associations de propriétaires
- Associations de locataires
- Acteurs du logement social
- Acteurs de la lutte contre la précarité énergétique
- Associations de défense de l’environnement
- Acteurs du monde économique
Remplacement des chaudières à combustibles fossiles
Le gouvernement indique ainsi vouloir engager un dialogue avec les acteurs concernés sur le choix de solutions alternatives aux chaudières à combustibles fossiles (fioul et gaz). En effet, les émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment se sont élevées à 75 millions de tonnes de CO2 en 2021. Elles doivent être réduites d’environ 60% (soit 45 millions de tonnes) pour atteindre 30 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2030. C’est pourquoi les pouvoirs publics envisagent le remplacement des chaudières au gaz et au fioul, ainsi que le développement de l’isolation des logements.
Dans le cadre de cette consultation, le gouvernement pose plusieurs questions aux parties prenantes. Il souhaite savoir comment accélérer le remplacement des chaudières dans les bâtiments tertiaires et résidentiels. Il s’interroge également sur les mesures incitatives, d’accompagnement ou contraignantes qui pourraient être mises en place pour favoriser ce mouvement.
Une autre question concerne le développement de solutions alternatives adaptées à chaque type de bâtiment. De même, il faut trouver le meilleur compromis lorsque ces solutions ne sont pas encore disponibles. Enfin, l’État souhaite savoir comment accompagner la transformation des filières économiques impliquées dans ce processus. Il s’agirait en particulier de structurer efficacement la filière de production de pompes à chaleur.